Après le petit-déjeuner, visite matinale du célèbre site de Twyfelfontein, à la découverte des gravures et peintures rupestres.
Le célèbre site de Twyfelfontein est l’une des concentrations les plus larges et importantes d’art pariétal d’Afrique, et fut proclamé monument national en 1952, puis site du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2007. Littéralement, Twyfelfontein signifie « la fontaine hésitante », d’après un fermier qui s’y est établi en 1946 et qui doutait que la source d’eau, appelée /Ui-//aes, fournisse suffisamment d’eau pour que sa famille et son bétail puisse y vivre. C’est un vaste cirque montagneux dominé par un chaos de rocs lisses, rouges, comme tombés du ciel où nous restent, gravées par les hommes du Néolithique, quelques 2500 gravures rupestres, sur 212 rochers. 13 parois abritent aussi des peintures rupestres. Ces gravures représentent toutes les constellations du Sud, des troupeaux d’animaux sans tête, des autruches qui en revanche en ont quatre et un lion dont la queue se termine par une main attrapant une girafe. Un bestiaire étonnant. Une galerie d’art en plein air !
Déjeuner pique-nique puis départ avec votre guide et 4×4 à la recherche des éléphants du désert (visibilité non garantie, sous réserve de la météo).
Les éléphants du désert ne sont pas une espèce distincte d’éléphants, mais des éléphants de savane d’Afrique, Loxodonta africana, qui ont su s’adapter aux conditions arides extrêmes. Autrefois répandus en Afrique, on ne les trouve maintenant plus qu’en Namibie et au Mali. Leur population dans le Damaraland et le Kaokoland est estimée entre 250 et 325 membres seulement. Ils vivent surtout le long des rivières Hoanib et Hoarusib, mais on en trouve cependant également vers les rivières Koigab, Huab, Aba-Huab et Ugab. Le comportement caractéristique, qui les différencie des autres éléphants, est qu’ils doivent parcourir de nombreux kilomètres par jour, parfois plus de 70 km, à travers un terrain aride, afin de se rendre aux points d’eau et chercher leur nourriture. Lors des premières pluies et lorsque les lits de rivières, la plupart du temps à sec, deviennent en crue, ils commencent à migrer plus au nord vers des zones plus clémentes, avant de revenir petit à petit à la fin de la saison des pluies. L’observation des éléphants ne pas garantie.
Retour au lodge pour le diner et la nuitée.